Sécurité des drones de loisirs
L’utilisation de drones de loisirs est une activité réglementée afin d’assurer la sécurité du public.
Afin d’assurer une totale sécurité en vol, les prescriptions suivantes sont en effet incontournables:
- La réglementation n’autorise en aucun cas le survol de personnes.
- La hauteur maximale de vol est de 120 m au maximum, mais elle est variable selon les zones précisées par la réglementation.
- Le télépilote doit obligatoirement conserver une vue directe sur son drone (200 m au maximum).
- Le télépilote doit respecter les horaires autorisés pour le vol (vol de nuit interdit).
- Il ne doit pas survoler des zones sensibles (sites sensibles, parcs nationaux, entreprises …)
- Une déclaration est en outre nécessaire auprès de la DGAC pour utiliser un drone en agglomération.
- L’utilisation d’un drone à proximité des aérodromes et des aéroports est possible sous certaines conditions (hauteurs maximales).
- Le respect de la vie privée est une notion essentielle que chaque télépilote doit anticiper au maximum.
- Pas de diffusion des prises de vue sans l’accord formel des personnes (droit à l’image).
Cas des drones professionnels
L’utilisation d’un drone dans un cadre professionnel est encadrée par une réglementation stricte.
Outre les exigences précédentes, une formation pratique et théorique est désormais nécessaire. Elle suit un programme détaillé. Ce dernier comporte entre autres différentes notions d’aéronautique, de météo, de navigation …
Un examen organisé par la DGAC permet de valider ces connaissances.
Les accidents de drones peuvent conduire à des conséquences graves. Cela dit, ils sont rares mais une assurance professionnelle Responsabilité Civile est cependant obligatoire.
Le télépilote est responsable de la sécurité des personnes:
- Au sol (balisage, barrières, surveillance du trafic automobile).
- Dans les airs (déclarations, autorisation administratives, compatibilité avec l’espace aérien, les aérodromes … ).
Il est seul décisionnaire des conditions du vol, notamment dans le cas d’une météo incertaine.
De ce fait, il peut refuser ou adapter une prestation selon les conditions environnementales et de sécurité du moment.